
Imagine le rêve: T'es premier au championnat national de l'est du Canada, tu as gagné toutes les courses que tu aurais faites au championnat provincial AMXQ et même celles du Challenge Quebec! Et bien, il existe une rideuse, près de chez nous, pour qui cette carte d'affaires, aussi impressionnante, n'est plus un rêve. C'est la jeune prodige Ève Brodeur #41, l'enfant chérie de chez KTM. Mais comme derrière un tel talent, il faut aussi une équipe solidaire et des parents inconditionnellement présents et passionnés, je vous propose une entrevue père/fille. Sylvain vs Ève à la gate ou comment être une équipe championne tout en restant avec une attitude simple, humble et humoristique!
IM: Ève, quelle est la plus grande qualité de ton père comme mécano? Et qu'est ce qu'il peut faire qui t'agace le plus pendant une saison?
ÈB: La plus grande qualité de mon père est son côté minutieux. Il tient toujours à s'appliquer dans ce qu'il fait et tout faire du mieux qu'il peut, c'est-à-dire tout faire pour que ça soit parfait et il y arrive assez régulièrement! Il met beaucoup d'efforts dans tout ce qu'il fait et c'est quelque chose qui rapporte beaucoup. Ce qui m'agace le plus est probablement le fait qu'il est très exigeant et demande que tout soit fait parfait du premier coup, mais je sais aussi que c'est ce qui me pousse à toujours me donner encore plus et lui montrer que je suis capable de le faire, probablement mieux que lui même le ferait!
IM: Ève, si tu veux agacer ton père sur une track, il suffit que tu lui dises quoi?
ÈB: Un simple 'Pff, voir si tu l'aurais fait toi' ou 'Vas-y, montre moi comment faire', ça a souvent le don de l'agacer! Mais aussi quelque chose qui l'agace est quand je ne veux pas décider quelle gate je vais prendre et que je veux que l'expert en lui le fasse pour moi.
IM: Ève, Sylvain ne pourrait pas survivre dans un de tes championnats sans son... quoi?
ÈB: Sans son fidèle accolyte Simon qui est un très bon ami de ma famille et qui nous aide énormement. Dès que de la mécanique à besoin d'être effectuée, Simon est là pour aider mon père. Il nous supporte aussi dans tout ce qu'on fait et c'est très apprécié!
IM: Ève, quel autre autre passion ou autre talent aurais tu aimé avoir?
ÈB: Le chant! Mais je n'ai vraiment aucun talent dans ce domaine et mon père aucune qualification pour m'aider et faire du bon travail là-dedans! Donc on n'oublie ça!
IM: Ève, si tu devais remercier ton père pour une seule chose dans ta réussite sur les podiums ce serait quoi?
ÈB: Son implication dans tout ce que je fais. Mon père est toujours derrière moi pour me supporter, m'encourager et me motiver à continuer et je ne saurai jamais le remercier assez pour ça, car c'est certainement la clé de ma réussite!
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Suite réponses de Sylvain Brodeur
IM: Sylvain, quelle est la plus grande qualité de ta fille sur son bike?
SB: J'ai bien aimé le commentaire d'un journaliste de l'industrie il y a quelques semaines: "The biggest thing I have seen with Eve was that she doesn't do anything amazing, she just does everything right. She looked good all around and I can see why she is our new Champ and the girl to beat". Et ce qu'elle a amélioré le plus cette saison ci? Elle écoute mes conseils...!
IM: Sylvain, vous faites beaucoup de route pour multiplier les expériences de votre fille sur des tracks de partout, quelle est la phrase qui marche le mieux pour qu'elle se réveille avec un sourire et une grande détermination?
SB: Lève toi ou j'te botte le derriere...! Non mais sans farce, si je lui demande ce quelle veut faire un weekend où il n'y a pas de course de cédulée au Québec, sa réponse est toujours la même : Trouve moi une course quelque part, je veux courser.
IM: Sylvain, Ève ne pourrait pas survivre dans un championnat sans son... quoi?
SB: Sans son père...! Si la question avait été de survivre dans la vie de tous les jours, j'aurais répondu sans son cellulaire.
IM: Sylvain, si Ève te dit demain matin: Papa, j'arrête, je veux me mettre au quatre roues. Tu réagirais comment?
SB: Arrange toi toute seule, moi je m'en vais faire du MX. J'attends qu'elle prenne sa retraite pour m'y remettre, mais je crois que ce n'est pas demain la veille!
IM: Sylvain, tu lui souhaites quoi à ta fille pour 2015 et les années à venir? As tu un plan annuel ou un plan quinquennal avec ta fille prodige?
IM: Sur le plan MX, plusieurs championnats nationaux et de bonnes présences aux USA. Peut être même quelques courses en Europe si l'occasion se présente. À long terme, qu'elle continue d'avoir autant de succès dans les études que dans le MX. Ça va lui prendre un bon métier plus tard pour me rembourser le fond de pension que je suis en train d'engloutir!
(Merci à vous les Brodeur pour votre générosité. On est tous derrière Ève, c'est comme notre petite soeur à tous!).
Entrevue avec le Brodeur racing crew.
Entrevue réalisée par ISA MORE
09/10/2014 Photos Jesse Fokus Photographie



Photographe inconu ( Contactez-nous)



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IM:-Tout d'abord, je tiens à te féliciter pour ta victoire au championnat canadien dans la catégorie MX2. C'est vraiment bien de retrouver un québécois à cette place! Je me demandais, pour rire, quel est le premier mot qui t'est venu à la bouche, juste là, au finish, à Walton (Ontario). Est ce qu'on crie: "Fuck", "Yeahhhh", ou est ce qu'on pleure de joie dans son casque?
KB: -Merci! Il n'y a pas beaucoup de mots qui sont sortis franchement. J'avais un gros mélange d'émotions à l'intérieur, après une longue et dure saison.
IM:-Gagner un tel championnat, on sait que ce n'est pas du Walt Disney, et que cela représente de longues années de persévérance pour se rendre aussi loin que tu viens de le faire. Quels sont les plus grands sacrifices que tu fais au nom du motocross et à quels moments c'est le plus difficile?
KB:-Oui, c'est certain que cela demande beaucoup de persévérance. En 20 ans, le nombre de blessures et de découragements que j'ai du surmonter sont trop nombreux à compter. Je dois mettre de côté presque toutes les choses le fun que le monde en général font pendant tout l'été. Parfois, j'aimerais avoir plus de temps pour m'amuser l'été. Mais c'est impossible à ce niveau là. Je n'ai jamais abandonné et je suis très fier de ce que j'ai accompli.
IM:-Vas tu jouer au golf quand ta saison est finie? Comment ton corps récupère t'il après tant d'efforts physiques?
KB:-Après le MX des Nations, je vais prendre ça off un peu. Je vais me payer une semaine de vacances et profiter d'un temps de la saison morte pour m'amuser. C'est important pour moi de décrocher pour refueler la motivation et l'envie de rouler.
IM:-Comment tu as fait pour combattre ton stress afin d'entamer les nationaux avec cette force mentale de gagnant?
KB:-Je crois que j'ai toujours été un gagnant. Je me suis toujours vu comme un gagnant et je crois que l'accumulation d'expériences a fait en sorte que cette année était la bonne. À 25 ans, j'ai déjà 21 saisons de motocross de fait et je suis passé par les plus bas chemins pour me rendre là. J'ai du renforcir mon mental au fil des ans. Le stress, j'ai appris à le gérer. Lorsqu'on a confiance en soi, le stress diminue.
IM:-On a entendu toutes sortes d'histoires sur ta rivalité avec le californien Vince Friese, spécialement à Ulverton. Dis nous la vérité, qui a commencé à dépasser les limites de l'esprit sportif en premier? Et comment tu restes concentré quand tu sais que ton frère te défend contre l'adversaire? (Vince Friese n'a pas répondu à ma demande d'entrevue, je voulais un face à face entre les deux pilotes).
KB:-J'ai toujours été un des plus clean coureurs de motocross. Ce n'est pas ma mentalité du tout de faire ce qu'il faisait. Moi, j'ai de la satisfaction lorsque je bats mes adversaires fear and clean. Lui, il essayé de rentrer dans ma tête, mais j'ai combattu ça tout l'été, et comme lui, vous pouvez voir que son petit jeu n'a pas fonctionné! Je suis sorti gagnant de cette guerre. Ce que mon frère a fait, ça a dépassé les limites, et je n'avais pas besoin de ça pour remporter le titre. Ceux qui ont réussi leur cours de math au primaire peuvent faire le calcul et s'apercevoir que ça n'a rien changé au dénouement du championnat. Bref, c'est un pilote qui a une sale réputation et j'étais l'heureux élu qui a du goûter à ça toute la saison.
IM:-Tu rentres dans la légende avec Jean-Sébastien Roy (dernier québécois à avoir un titre canadien, dont cinq d'affilée entre 2001 et 2005) et Carl Vaillancourt. Quand t'étais petit cul, c'était qui ton héros en motocross?
KB:-Mon premier héros a été Carl puisque c'est à cause de lui que j'ai commencé la moto. En vieillissant, c'est devenu JSR pour tous ces titres.
IM:-Y'a quoi dans l'eau de Drummondville tu crois pour enfanter de tels champions?
KB:-L'eau de Drummondville est très spéciale, ahah! Non sans blague, je crois que c'est un hasard mais c'en est un drôle, vous me direz bien.
IM:-Tu pars quand en Lettonie pour participer au Motocross des Nations?
KB:-Je pars pour le Motocross des Nations le 20 septembre. J'aurai la chance d'aller visiter l'usine KTM pendant le voyage. Merci à KTM Canada pour ça. J'ai très hâte de partir. (On reprendra de ses nouvelles en Lettonie! Bonne chance Kaven!).
Merci de tout coeur de la part de Grindmx.ca
Entrevue exclusive avec Kaven Benoît #24
Entrevue réalisée par ISA MORE
09/10/2014 Photos Jesse Fokus Photographie





J'étais à la gate à Ulverton pour le championnat canadien pro, juste avant le départ du deuxième heat des 450cc. J'attendais un événement qui, d'après moi, valait encore plus que la rivalité haineuse Benoît/Friese ou que le nouveau step up de la magnifique track d'Ulverton: le retour de Marco Dubé sur une moto, après cinq ans "d'abstinence". Alors, il était là, dans son superbe suit FXR et sur son flamboyant Honda CR 500. Je pouvais sentir toute son émotion d'être là et sa fébrilité de devoir rouler. Je me souviens clairement avoir eu les larmes aux yeux. C'est ce qui m'arrive dans les moments authentiques. Certains spectateurs ne le lâchaient pas des yeux et l'on sentait que Marco avait été un personnage important pour eux dans le milieu du motocross. Et c'est parti, il se lance avec humilité, pour faire ce premier hot lap, et puisque c'est jamais assez en motocross pour les vrais passionnés, il reprend pour un deuxième et un troisième tour en ouvrant le bal tonitruant des 450. Quel bel hommage d'inviter Marco Dubé, ce rider de talent naturel, ce champion canadien jamais oublié. Je me suis permise de le déranger à Vancouver, en voyage d'affaires, pour lui poser quelques questions:
Salut Marco! Dis, on fait un petit article pour le site web GrindMX Canada sur ton lap tour à Ulverton. Dis Marco, quels sentiments as tu ressenti en faisant ce petit tour d'honneur pour donner le départ au heat2 des 450 à Ulverton?
MD: Pour être honnête, je voulais être là parce qu'Ulverton signifie beaucoup pour moi. En 1996, j'y ai remporté mon premier championnat canadien et Ulverton est sans aucun doute la track canadienne qui se rapproche le plus d'un Grand Prix. Donc oui, je voulais être là pour essayer mon CR 500 pour la première fois, sur une des plus belles tracks de motocross au Canada. Pour parler d'émotions, j'ai laissé tomber quelques larmes, parce que ça a monté en moi comme une grosse boule de chaleur, comme à chaque premier départ de national auquel j'ai été. Cette année à SDL (Sand dell Lee), puis à Deschambault et à Ulverton. Mais là, j'etais sur la moto, sur la track, donc ... J'ai pris ça cool et j'ai respiré très profondément pour l'absorber au maximum.
IM: Ça représentait quoi pour toi de remonter sur un bike après cinq ans?
MD: L'espoir de peut être pouvoir en re-faire un jour pour le plaisir et aussi pour montrer à mes enfants que papa a déjà fait partie des grands. Ils ne comprennent pas toujours pourquoi je n'en fais plus et ils me demandent souvent pourquoi je ne compétitionne pas à la place de leur mère!
(Marco est double champion canadien de motocross. En 2009, il a un malheureux accident à Lévis, lors d'un entraînement en vue de sa participation au super-motocross du Stade Olympique de Montréal. Il doit mettre fin à sa carrière. Il souffrait d'une fracture à la colonne vertébrale, d'une commotion cérébrale et d'une sérieuse blessure au genou).
I.M: Qu'est ce que tu penses de la victoire de Kaven Benoît et de la santé du MX au Canada en général???
MD: Je suis super content pour Kaven car ça fait un sacré bout qu'il travaille pour ce premier championnat et je lui en souhaite plein d'autres! Pour la santé du sport au Canada, j'ai un peu de misère à répondre à ce sujet parce que justement le turn out de spectateurs à Ulverton aurait du être d'au moins 10000 personnes et plus pour le prix chargé à l'entrée (40$) et pour le calibre de compétition offert, mais ce n'était pas le cas... Et je peux dire que c'est la même chose pour le nombre d'inscriptions chez les pros. Il me semble qu'il y a beaucoup de gates vides et je ne comprends pas cela. Est-ce que la marche est trop grande ou c'est le manque de motivation des jeunes a s'essayer? C'est encore aujourd'hui le sport moteur le plus accessible. Mais, par contre, si tu regardes combien de membres d'une famille roulent aujourd'hui, c'est beaucoup plus different qu'il y a 5-10 ans. La démographie des riders a changé beaucoup, c'est rendu une activité familiale au lieu d'une compétition. Propos recueillis le 21 août 2014. Merci à Isabelle Rouillard et Marco Dubé.
Entrevue & Photos réalisée par ISA MORE
08/25/2014

MARCO DUBÉ à Ulverton




Dans le cadre d’un spectacle pour USAFMX, Max Pilon, Shawn Connors et Rick Janeski ont fait rugir la foule au nouveau centre de course ‘’Eastbound Park’’ à Avondale, Terre-Neuve, pour un spectacle de Monster Truck et de course automobile se déroulant fin juillet dernier. En tout, trois spectacles se sont déroulés, les gradins étaient pleins à craquer. Les boys ont aussi eu le temps d’aller visiter Cape Spear, l’endroit historique le plus à l’est du Canada. Canons, prisons, phares et vues incroyables sont à visiter, un jour si vous en avez la chance ! Ils ont aussi pu faire la cérémonie du "Screech in ’’, dans un bar de St-John’s. "C’est une coutume à respecter quand on sort downtown à St-John’s », a dit Max Pilon, maintenant devenu un Newfoundlander.





MAX PILON CHEZ LES NEWF... À TERRENEUVE
Texte et photos Max Pilon
Entrevue réalisée par ISA MORE
09/10/2014 Photos Jesse Fokus Photographie

UN NOUVEAU DÉFI POUR VINCENT LAUZON
Vincent Lauzon, jeune pilote prodige de Blainville, accumule tous les exploits. Il a remporté son championnat en Supermini (7-16 ans), puis chez les Juniors. Il est même devenu le premier pilote de catégorie Junior à prendre part à la finale MX2 dans l'histoire du Supermotocross en 2013 au Stade Olympique. Il est actuellement chez les inter avec une fiche assez impressionnante: 4 ème en MX2, 18 ème en overall et 88 ème au championnat national canadian pro.
IM: Vincent, on dit que tu as une attitude agressive sur la piste. Est-ce là la recette de ton succès?
VL: C'est sûr que mon attitude agressive m'aide beaucoup car je vais me trouver une place ou passer très rapidement. Cela me permet de perdre moins de temps en arrière d'un pilote. Cependant, je ne serais pas prêt à dire que c'est entièrement grâce à cela que j'ai du succès, puisqu'on doit travailler fort pour se rendre où je suis maintenant.
IM: Tu courses depuis tes 7 ans. Est-ce ton père, Robert Lauzon, qui t'a offert ton premier bike? Est il encore ton mécano? C'est comment de travailler avec son pôpa?
VL: Effectivement, c'est mon père qui m'a offert ma première peewee 50cc à Noël. Cette moto était censée me servir seulement pour faire de la trail. Mais bon, mon père coursait à l'époque, alors dès le premier été, je me suis retrouvé sur un circuit. Depuis, j'ai évolué très vite et ça fait déjà 11 ans que je course, avec mon père à mes côtés. Il me supporte et me pousse de plus en plus. Bien sûr, ce n'est pas toujours facile, mais je ne pourrais et ne voudrais l'échanger pour rien au monde; notre complicité est excellente.
IM: À ton âge, on aime les filles, les sorties entre chums et les gros burgers bien gras. Comment tu négocies l'arrivée dans le monde adulte avec ton arrivée chez les pros?
VL: J'ai pas vraiment de problème avec ça puisque je ne suis pas quelqu'un sur le party. De plus, j'ai une blonde qui fait aussi de la moto, donc je n'ai pas à gérer mon temps blonde/moto puisqu'on y va ensemble. Mon principal problème est de combiner l'école, le travail et la pratique. C'est donc mon temps de pratique qui est pénalisé puisque l'arrivée dans le monde adulte m'oblige à prendre mes responsabilités au sérieux. J'ai donc peu de temps pour pratiquer et souvent, lorsque je vais pratiquer, je suis fatigué de mes journées.
IM: Ton objectif de cette année est il atteint et quel sera celui de 2015?
Vl: Mon objectif n'a pas été complètement atteint car je visais la plus haute marche du podium en inter mx2 mais j'ai terminé en 2ème position. Ce n'est pas si mal, je suis très satisfait de mes performances. De plus, j'ai terminé 3ème en inter mx3. J'ai tout de même réalisé plusieurs choses. Cet été, par exemple, j'ai été champion inter mx2 au Ecan à Deschambault. J'ai gagné mes trois motos 1-1-1. Suite à ceci, j'ai réussi à me classer parmi les 100 premiers en pro au Canada mx2 et mx3 combiné. et au total, j'ai terminé 88ème, donc je suis très fier de ces résultats. Pour l'an prochain, ma première année en pro, cela ne sera pas facile et j'aimerais faire des courses un peu partout et réussir à me rendre dans le top 50 au national pro.
IM: Tu étais à Franklin pour pratiquer hier? Quelle est ta track préférée pour ton training et pourquoi? Pour être aussi bon que toi, faut s'entraîner combien d'heures par semaine?
VL: Ma track préférée est Gatorback en Floride. C'est une des plus belles pistes sur lesquelles j'ai roulé. Cependant, je pratique à XTown, puisque c'est la piste la plus proche de chez moi. J'essaie de faire le plus d'heures possibles par semaine. Tout dépend de mon horaire de travail, mais en général, c'est au moins deux soirs par semaine sur ma moto, plus tout le temps de préparation.
IM: Comment tu gères le stress à la gate lors des courses? As tu une petite routine pour te concentrer?
VL: Honnêtement, je ne suis pas quelqu'un de super stressé, autant durant les courses qu'avant les courses. Je dois juste y aller pour avoir du "fun" et c'est dans ces moments là que ça va le mieux!
Merci Vincent. Isa More








IM: Luc Caouette, je ne pouvais pas faire une entrevue avec Marco Dubé sans passer par toi (tu as travaillé comme son mécano jusqu'en 96-97), surtout que vous étiez tous les deux à Ulverton pendant le Championnat canadien Pro. Alors, c'est à ton tour de passer au cash, si tu n'as pas oublié ton français 'Frenchie' (Luc habite dorénavant en Californie et tous ses collègues l'appellent ´Frenchie').
LC: I will do this in english, it’s actualy easier for me now and the keyboard is in English, haha!
IM: Tu te souviens de quel type de rider était Marco Dubé?
LC: Marco was on top of his game for sure, almost rode every day of the week, very dedicated. IM: Qu'est ce qui te faisait tripper dans sa façon de fouetter son bike?
LC: From what I remember he wasn’t too hard on his bikes, I have seen a lot worst that’s for sure.
IM: Qu'est ce qui fait qu'un rider devient double champion canadien d'après toi et pas son voisin sur la gate? (Avec avoir un mécano talentueux bien sûr lol).
LC: Heart, having fun doing it and money. But for sure you need heart. I have seen riders with broken thumb that take 6 weeks off. Give me a break! 5 exemples: Chad Reed/2002/Southwick: shoulder popped out in moto 1, he goes back to the truck, puts it in and gets back out to get 3rd. Ashley Fiolek/2009/Steel City: moto 1, she needs to get 7th place to secure her championship, but crashes mid race and breaks her collar bone. She picks the bike up with one hand, finishes the race with a broken collar bone and gets her championship. Jefferey Herling/last week end in the GP/He breaks his femur a month ago or so, he comes back to score points and tries to keep his championship lead and loses only by 4 points at the end of the day. Ryan Hughes/broken leg at southwick/2003: He breaks his tibia, puts duct tape the crap out of his boot and goes back out for the next race. Tyler Bowers/couple years ago: breaks his collar bone on Wednesday, gets surgery on Thursday and races on Friday. Those kind of people will win championships.
IM: Pour toi, c'est encore important d'investir dans des riders amateurs pour débusquer des talents? Pourquoi?
LC: Yes for sure, once the kid gets on a training program and a full race bike quicker, that for sure helps for the years to come.
IM: Quelle différence flagrante y'a t'il entre le milieu du motocross canadien et celui des américains. Est ce vraiment juste une histoire de cash?
LC: For sure it helps, but here, the US motocross is like hockey in Quebec. Every kid in Quebec plays hockey. Here they ride bikes, and lots of them ride 12 months a year.
IM: Dans ton histoire personnelle, qu'est ce qui se passe dans ta tête quand tu apprends que tu vas travailler à l'AMA, est ce un signe d'accomplissement total?
LC: Same thing every little kid wants in Quebec: to play for the Montreal Canadiens! Us, as mechanics, we want to come and work down here and learn more. For me, it happened at the end of 2001, I was pumped for sure! I loaded my little car, took my sleeping bag and some clothes and left to California. Never thought going back and never seen snow since. Haha! (Luc, t'es chien avec nous là!).
IM: Ça prend plus de talent, plus de connections, plus de hasards, ou juste une bonne étoile pour se démarquer en motocross?
LC: For sure you need to know what you are doing, but if you know someone, it helps a lot for sure. LC: Ton nouveau poulain (Josh Hill) se porte t'il bien?
LC: Yes, he is all good! Him and I are actually going to Sweden in three weeks for a SX over in Stockholm. He is also doing the RedBull straight rhythm and the Monster Cup in October, still kind of looking for a ride for SX still!
IM: Quels sont tes objectifs pour 2015? LC: I have my business I’m trying to run (C4MX), always trying to get more work, problem to be self-employed. Other than that... I’m going back with the Kawasaki team again next summer in Canada, it looks like we will have Metcalfe back for 2 years. IM: Tu avais quoi comme relations avec Motoconcepts Yamaha?
LC: I did their motors through my business in 2010. IM: T'as pas un scoop pour moi?
LC: Matt Goerke is going back to Canada with Rockstar Yamaha for next year.
IM: Ou un scoop Kawa?
LC: Those 2 stroke 2015 pictures are fake.
IM: Comment on mesure, en pourcentage, la responsabilité bike/rider pour une victoire ou pour une mauvaise course?
LC: I would say 50/50, it sure helps when the bike is top notch, but the rider has to be in shape to finish a 30 min. moto without puking their brains out once they get back to the truck.
IM: Quand on gagne, c'est grâce au rider et quand on perd, c'est de la faute du bike (donc du mécano?).
LC: That’s usually how it goes, most of the time, suspension issues. Haha!
IM: Dans ton micro, tu donnes quoi au rider comme infos?
LC: It’s against the rules to have rider to team communication. Each mechanic gets one, truck driver and team manager and suspension guy. So we can have some spotters all around the track.
IM: Je suis juste curieuse ici. Est ce permis de faire des jokes dans ces micros?
LC: Oh yes! We always do! IM: J'ai commencé des cours de mécanique 2T/4T, et je n'ai jamais autant trippé sur une matière scolaire, à part la philosophie peut être. Piston, carbu, compression, arbres à cames... Trouver le problème sur un bike, c'est toujours un petit challenge. Mais le vrai secret c'est quoi?
IM: Spark, Fuel, Air… bike will run. Haha. Just put your mind at it and give it all what you have got.
IM: Si tu dois aller sur une île déserte, tu choisis un moteur ou des suspensions?
LC: Mmm… I would have to say motor.
IM: Tu penses quoi de Villopoto qui va peut être courir en Europe???
LC: We knew about this like back in June, we are very tight with Kawasaki USA now, since we had to give Metcalfe back this year. From what they said, Ryan’s wife wants to travel before to have kids and he wants to beat Carrolli.
Entrevue de Luc 'Frenchie' Caouette

Entrevue réalisée par ISA MORE
09/22/2014






















XTOWN SHOW 2014 en photos
Résultats ici
Je vais toujours rider à XTOWN avec la fébrilité d'un rendez vous amoureux. Je mets la musique à fond, je roule vite sur la 15N et je guette ma sortie 38/39 avec impatience. De un, c'est la track la plus proche de chez nous et elle est toujours bien entretenue mais de deux, on y rencontre toujours un ami ou un visage souriant, ne serait-ce que Do Smile et sa blonde, dans son garage à coeur ouvert! C'est donc dans ce même élan que je suis arrivée au XTOWN SHOW samedi dernier. C'était bondé de monde et avec une énergie très spéciale dans les puits et aux abords de la track. On a eu tout un programme: des qualifs, des courses, du freestyle, des whips, des familles vertes, bleues, rouges, jaunes et oranges et un bouquet de feux d'artifice, pas du dépanneur, non, digne du budget de Mirabel City. Ce qui est impressionnant avec l'équipe d'Olivier Corbeil, de Chaps et compagnie, c'est que tout roule comme sur des roulettes. On sent les abeilles (pré)occupées, mais on réalise la tonne de choses à organiser! Mais surtout, on est bien heureux de ne pas recevoir leur compte d'Hydro, car on ne lésine pas sur les moyens et on roule les épreuves finales de nuit. La grande famille du MX est réunie au grand complet je pense ce samedi là. Ça sert d'exutoire à la déprime de fin de saison (en tout cas pour moi), mais dans les puits, ça parle déjà de bikes commandés pour la prochaine saison. Je suis personnellement passée par toutes sortes d'émotions, voir Ève Brodeur sur la même gate que Tim Tremblay et papa Sylvain Brodeur dire: Elle est nerveuse de rouler avec les pros (et il semblait l'être encore plus que sa fille, awwww!), les magnifiques trophées en springs de suspension, les doigts d'honneur de Dylan Wright, le retour d'Émilie-Jade Léveillé après sa blessure les bières que le monde s'offrait généreusement entre voisins, les folies contagieuses des freestylers et des whips de Vincent Lauzon. Pourquoi c'est si agréable de passer un samedi à XTOWN, au lieu d'aller cueillir des pommes à Saint Eustache? Je pense que c'est de dire au sport du motocross qu'on l'aime et qu'il serait difficile de le remplacer par le tricot ou le macramé. Certes, il nous blesse, nous divise, nous met sur une marche du podium ou nous en fait dégringoler toute une, nous réunit, nous endette, mais il nous rappelle combien on est tous vivants et heureux de vivre notre passion malgré tout. Bonne fin de saison à tous!
texte Isa More
Photos par wwwFokusPhotographie.com
Pour Grind mx

M: Dave 'Crazy' Blanchet, tu as gagné le championnat aréna cross Québec la fin de semaine dernière et le Challenge Québec chez les pros cet été.
What is next #727?
DB: J'ai bien l'intention de gagner les trois championnats l'été prochain, en commençant par m'entraîner tout l'hiver dans un centre indoor d'entraînement qui ouvrira le 1er Novembre à Montmagny, et aussi pour me dégourdir un peu, je vais faire quelques arenacross aux États-Unis.
(Là, Dave, tu sais que tu vas énerver tous les riders avec ce scoop! Grindmx vous revient avec tous les détails plus tard).
IM: Tu peux nous parler de la SXQC?
DB: C'est la première année que je roulais dans la série SXQC et j'ai vraiment trippé, l'ambiance est incroyable, les estrades sont pratiquement toujours pleines à craquer et les gens sont sympatiques, c'est vraiment plaisant ! Pour parler des courses, c'est pas trop compliqué, tous les riders sont rapides, alors si tu veux gagner, tu dois sortir le hole shot, sinon tu dois vraiment être agressif en espérant faire une immense pression pour que les autres riders fassent des erreurs et pour les pousser à prendre la mauvaise ligne!
IM: Tu as la réputation d'être le coureur le plus rapide au Québec. Coudonc, as tu le feu au cul?
DB: J'dirais pas que j'ai le feu au cul, mais quand j'embarque sur mon Kawa je me sens un peu comme un super héros!
IM: Quelles sont les grandes différences entre un supercross intérieur et une track extérieure pour un rider?
DB: Les arénas, c'est beaucoup plus quick qu'une piste extérieure. Le spectacle est de courte durée, la piste est entourée de spectateurs, la track est plus technique, mais on est à petite vitesse contrairement à une track extérieure qui se déroule en pleine vitesse, en 4 au fond. Entre les deux pistes, je dois beaucoup adapter ma technique de ride et adapter ma moto, c'est deux concepts très différents.
IM: Tu as vu le nouveau concept de track supercross avec le Red Bull Straight Rythm qui aura lieu le 4 octobre en Californie? Une section non stop d'une longueur d'un demi mile, pas de tournants, des whoops, des table tops, des steps et des jumps isolés. Qu'en penses tu?
DB: J'en pense que c'est malade ben raide ! Je rêverais d'y participer!
IM: Tu as l'air le king master des holeshots. Tu peux me donner la recette?
DB: Ma recette du hole shot est simple: je roule avec une Kawasaki de RPM Rive Sud préparée par Mathieu Talbot.
IM: Tu peux me résumer tes résultats d'une saison de feu de dieu?
DB: Cette année, j'ai terminé 1er en arénacross Québec, 1er au Challenge Québec et à l'Amxq, j'ai terminé 3e en pro am, 3e en pro mx2 et 3e en pro mx3.
IM: C'est quoi le Blanchet style?
DB: Lors des compétitions, il est important d'être bien protégé, ce qui veut dire pour moi un casque Suomy, un habit Scott, des bottes Forma, des gants Deft Family et bien sur un collier cervical Atlas ! (Merci à mes sponsors, mes amis, ma famille et tout ceux qui me suivent de loin ou de près!).
IM: Ton père dit toujours: L'important c'est d'avoir du fun! Est ce que c'est vraiment vrai, comme l'expression 'mange tes carottes, c'est bon pour les yeux'?
DB: Oui mon père dit vrai: l'important c'est d'avoir du fun, sinon il n'y a aucun intérêt.
Dave 'Crazy' Blanchet a fini sa saison et pour s'amuser, il va sauter des rampes et atterrir dans des blocs de mousse à Tring Jonction, avant d'aller au banquet de l'AMXQ pour célébrer ses victoires. Félicitations


DAVE "CRAZY" BLANCHET






Depuis la fermeture du dôme à XTOWN il y a quelques années, vous ne pouviez que casser votre petit cochon, téter votre meilleur ami avec la plus belle roulotte, profiter de la semaine de relâche de vos kids ou de la bénédiction de votre blonde de vous laisser partir entre boys. Soit pour vous rendre en Georgie (pour les plus paresseux) ou en Floride (pour ceux qui veulent en profiter pour se taper le supercross à Daytona) pour pouvoir rider pendant les interminables mois de l'interminable hiver québécois.Mais il y aura, dorénavant, dès le 1er novembre 2014, une autre alternative!Grindmx est fier de s'associer et de soutenir Maxime Robin#8 et ses acolytes qui ouvrent un centre d'entraînement de MX intérieur à Montmagny cet automne.
IM: Maxime, dis nous que c'est vrai, on va pouvoir rouler indoor au Québec cet hiver dès le premier novembre? Sais tu que tu risques de faire baisser le tourisme en Floride du coup?
MR: Oui, c'est bien vrai! On va avoir une piste intérieure à Montmagny... Et oui, je veux diminuer le tourisme en Floride!
IM: Ouvrir l'hiver, c'est un projet de fou. Le chauffage coûte une fortune! Comptes tu manger du Kraft Diner tous les jours?
MR: La piste va se tenir entre 5 et 10 degrés... Alors le propane ne nous coûtera pas une fortune tant que ça et j'ai de bonnes commandites... Et en effet, c'est tout un projet. Il va y avoir une place chauffée, à la température de la Floride, fermée et vitrée, pour que ceux qui ne roulent pas ne se gèlent pas.
IM: Tu montes ce projet seul ou avec des collègues? Quelle est ton implication et expérience au niveau du motocross?
MR: Je ne suis pas seul. On est quatre dans ce projet Mathieu Moreau, Réjean Lemieux, Dave Blanchet. . Moi, ça fait 7 ans que j'ai débuté le motocross et ça fait 6 ans que je roule pro. Ma carrière a bien été... Et cette année, j'ai fini au 6e rang pro arenacross.
IM: Dave Blanchet supporte ce projet, quelle est son implication?
MR: Dave Dave Dave, c'est ma vedette! Il attire des gens avec son talent de petit chat sur sa moto ahhha... Il tient à m'aider beaucoup!!!
IM: Peux tu nous donner les dimensions de la track? Est comme une aréna?
MR: La track sera plus petite qu' une arena, mais pour avoir déjà rouler dans ce pavillon, je peux dire que c'est assez grand pour pratiquer les coins et pour effectuer des sauts techniques!!!
IM: Pour notre gang de riders de MTL, tu proposes des spéciaux pour leur faire oublier la route?
MR: Pour vous, les gens loin de 3heures et plus, vous avez un rabais de 50%. Et je fais affaire avec des hôtels pour vous avoir des deals.
IM: A quel prix proposes tu les cartes de membre?
MR: Tous les prix de cartes de membre et de location de blocs pour l'école de MX petites et grandes roues vont être sur notre page, avec service Pay Pal, Visa, Master Card.
IM: Peut on réserver avant le premier novembre?
MR: Oui, avant le 1 novembre, on offre 10% à tous ceux qui se procurent la carte de membre.
IM: On pourra se pointer comme ça ou faudra t'il réserver d'avance? Tu peux nous donner la marche à suivre et les contacts?
MR: Toujours regarder les renseignements sur la page et en cas de doute, appelez pour être certains, tout sera affiché.
IM: Rider indoor provoque des maux de tête. Auras tu un système de ventilation efficace?
MR: Oui j'ai six ventilateurs, trois qui tirent et trois qui peuvent effectuer le changement d'air.
IM: Tu fermeras quel mois?
MR: Je ferme le 31 mars ... Et la course arenacross de Montmagny sera le 2 mai, alors ce sera proche de cette date.
IM: Dernière chose que tu aimerais rajouter sur le projet?
MR: Pour les VTT, c'est un peu serré! Ils auraient beau venir, je ne sais pas si il auraient du fun!
Aussi, les cours de pilotage seront donnés par des pros les matins de fin de semaine.
Grindmx sera de l'ouverture le 1er novembre 2014 pour essayer la piste et on vous revient avec nos commentaires, des vidéos et des photos!

MOTOCROSS INTÉRIEUR AU QUÉBEC DÈS LE 1e NOVEMBRE
Entrevue réalisée par ISA MORE
10/07/2014

IM: Mika Musquin #85, tu reviens tout juste du SX de Stockholm en Suède, aux côtés de Josh Hill. Tu as même roulé un bon moment devant le Canada, mais tu es tombé en demie finale, que te reste t'il comme feeling en bout de ligne?
MM: Oui, un magnifique supercross dans un pays où j'ai gagné en 2010 devant Morais, Hansen, Langston. Marvin a réussi à battre Justin, mais Josh a été meilleur que moi en série où je termine 2 secondes derrière. En demie, j'étais bien, 4eme. Devant, ça commençait à faire des erreurs et je revenais un peu sur Hill. J'ai voulu changer une ligne et je suis tombé... Il reste quand même du positif, comme un super stade, des gens au top pour organiser, un super public et j'ai rencontré Luc Caouette, un super gars, qui a l'air très pro en plus!
IM: Les ornières à ce SX étaient partout, dans les appels, dans les réceptions de sauts, tu t'en es sorti comment?
MM: Ce fut un avantage pour moi! Il faut être concentré et ça ralentit la vitesse! Je suis assez précis donc je me suis régalé!
IM: Tu m'as dit avoir déjà roulé pour le Supermotocross de Montréal, c'était en quelle année? Et quel souvenir as tu conservé de chez nous?
MM: Sûrement ma plus belle semaine!!! Grâce à JS Roy, j'y ai roulé en 2012, à la dernière édition... J'étais très tendu, j'ai fini 9eme, mais pas à mon juste niveau. Par contre la culture, les gens, le pays, je suis tombé amoureux!!!
IM: Si on te trouve une team, une belle québécoise et une moto, tu immigres pour de bon??
MM: Je décolle quand?? Lol! Bien sûr que je pars de suite!!!Je rêverais de tout ça...
IM: As tu déjà vécu un hiver ici et si tu immigres, comment ferais tu pour rider l'hiver? Te mettrais tu à la motoneige?
MM: En septembre 2012 à Montréal, le temps était très agréable, donc je ne peux pas vraiment me faire d'idées...Pour la motoneige, why not!! J'adore découvrir de nouvelles disciplines, de toutes façons tant qu'il y a un guidon!!
IM: Tu fais beaucoup de SX en Europe, tu as déjà dit qu'en Espagne (ton premier podium 1), tu as passé les meilleurs moments de ta carrière. Raconte en quoi ce genre d'expérience nous change pour toujours?
MM: J'ai roulé 4 ans en Espagne! Apprendre la langue, faire des connaissances, s'adapter à la culture de chacun, comprendre le rythme de vie... Oui, ça ouvre l'esprit! Y retourner et gagner était génial!!
IM: En Italie, il y a des top cross, c'est quoi la grande différence avec des SX (qui sont des circuits plus lents et plus techniques)?
MM: C'est plus un terrain de MX concentré qu'un SX. Grace à ce schéma, ils peuvent faire rouler des pilotes de GP sur des pistes concentrées comme un grand SX.
IM: On dit que tu es un rider précis et souple, est ce vrai? Et quel est ton entrainement hebdomadaire?
MM: Oui... Ce qui donne le sentiment que je pourrais faire plus, alors que je suis à fond! Lol! Je roule beaucoup, car c'est le meilleur des entrainements! Des manches fractionnées, longues, chronos, juste pour le fun... Pleins de jeux techniques aussi. Ensuite, en dehors, je cible suivant les périodes car il est difficile de rouler et de bosser dur à coté. Sinon velo, footing en grande partie font partie des sports que je pratique, soit en cardio, soit en fun, soit en décrassage.
Mickäel Musquin au SX de Stockholm
Entrevue réalisée par ISA MORE
10/13/2014




IM: Tu voyages dans toute l'Europe pour courir. Comment tu fais avec ton bike? Dans quelles circonstances tu amènes le tien ou doit-on t'en prêter un parfois? As tu un mécano qui te suit?
MM: Pour rouler en Allemagne, (arenaX), je préfère avoir mon bike. Du coup, je me tape entre 2500 et 3200km par week end de courses... Mais sur d'autres courses, je prends mes pièces spéciales et j'y vais en avion! Et un team ou l'organisateur s'occupe de tout ça, le top! J'ai des mécanos attitrés suivant les teams pour qui je roule, sinon pour les courses en France, je fais tout tout seul!
IM: Quels pilotes d'ici as tu eu la chance de rencontrer dans ta carriere??
MM: JS Roy surtout, avec qui j'ai passé un bon moment à Montreal, ainsi que mon mécano. Ensuite, en pilote, j'avais adoré regarder Kaven Benoit! Il roulait KTM et avait un style qui me rappelait mon frère! D'ailleurs, il me semble qu'il a été champion cette année... Bravo à lui!!
Mika Musquin rêve de venir donner des leçons de pilotage au Québec. Grindmx est fier de s'associer a ce pilote français pour faire rencontrer les talents entre eux et pour faire profiter aussi des talents internationaux à notre relève. Si cela vous intéresse, contactez nous!
Je suis un paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte et modifiez-moi. Je suis l'endroit parfait pour raconter une histoire, et pour vous présenter à vos utilisateurs.
Le MXON (Motocross of Nations) est l'épreuve maîtresse du
Motocross. Cet événement clôture traditionnellement la saison. Elle est un peu comme les Jeux Olympiques pour le sport. Cette année, la course se passait sur la piste Kegums à Latvia en Lettonie.
J'ai demandé à Kaven Benoît qu'il nous en parle un peu.
IM: Kaven, chaque nation présente une équipe de trois pilotes sur des cylindrés différentes (250/450/Open), quels sont les deux autres pilotes qui représentaient le Canada avec toi? Medaglia y était-il encore cette année?
KB: Cette année, c'était au tour du plus vieux des Medaglia de faire partie de l'équipe et le 3e était le champion mx1 2014 Colton Facciotti.
IM: Canada-Lettonie, ce n'est pas la porte à côté! Combien de temps a duré ton voyage et comment avez vous fait pour rester en forme pour les pratiques et les courses, malgré la nouveauté des pistes et le décalage horaire?
KB: Nous avons débuté notre voyage avec une visite de l'usine KTM en Autriche. Nous sommes partis une semaine à l'avance pour s'adapter mieux aux fuseaux horaire de l'Europe. Nous avons eu la chance de pratiquer sur un circuit local le jeudi. Ce fut un voyage extraordinaire!
IM: Quels ont été vos impressions de cette track très sablonneuse et vos résultats personnels et d'équipe? Étiez vous satisfaits?
KB: La piste de Kegums était super. Les conditions étaient très difficiles, puisque lors d'une course mondiale comme celle là, le circuit est à peine réparé au courant du weekend. Nous avons dû nous adapter rapidement à ce style de terrain, du mieux qu'on pouvait. Pour ma part, je suis très satisfait de mes qualifications avec une 10e. Pour ce qui est des finales du dimanche, ma première manche était bien commencée, malgré mon gate pick 34. Au 2e tour, j'ai subi une lourde chute qui a ralenti ma cadence pour le reste de la course. Ma 2e course n'a pas été super, mais encore là, c'est difficile de faire des performances extraordinaires lorsque tu dois partir de la 34e place. Nous aurions aimé mieux faire, mais nous nous reprendrons l'an prochain.
IM: Les Français ont gagné la première place, suivis des belges et des américains. As tu eu la chance d'aller les féliciter? Quelle équipe t'a le plus impressionnée?
KB: Oui, j'ai eu la chance de faire connaissance avec l'équipe de France à l'after-party Monster le dimanche soir. Je suis devenu plus particulièrement ami avec Dylan Ferrandis et j'ai eu la chance de les féliciter. Les français sont ceux qui m'ont impressionnés le plus cette année.
IM: Je t'ai vu à côté de Dungey à une gate. Profites tu de ce genre d'opportunité pour faire des contacts importants? Avec quel pilote d'ailleurs aimes tu piquer une jasette?
KB: Oui ce moment était super. J'ai pas la chance de côtoyer ces gars là tous les jours! J'ai eu un brève échange avec Dungey. Comme dit précédemment, j'ai eu la plus grande discussion avec Ferrandis. Je lui souhaite également bon succès au Monster cup ce weekend.
IM: De tous ces meilleurs pilotes mondiaux, quel est celui qui t'impressionne le plus par son niveau ou attitude sportive?
KB: Pour sa performance individuelle au mx des nations de cette année, je dois donner ce prix à Eli Tomac. Il a fait une course de l'enfer lors de la 3e finale du dimanche. C'était de toute beauté à voir!
IM: En quoi le Motocross des Nations est plus excitant que le MX GP?
KB: Le motocross des nations regroupe tous les meilleurs pilotes de chaque pays donc c'est la confrontation ultime du sport!
IM: Comptes tu renouveler l'expérience l'année prochaine en France?
KB: J'aimerais bien faire partie de l'équipe pour aller en France l'an prochain. Je me croise les doigts pour être choisi de nouveau!







Nos Crazy Canucks Au MX des Nations!
Entrevue réalisée par ISA MORE
10/13/2014


SPÉCIAL LA RELEVE
De Peewee à Supermini, ils sont souvent oubliés dans les médias, mais pas chez Grindmx. Nous pensons, au contraire, que la famille du motocross doit prendre soin de sa petite relève. Pour la première fois sur Grindmx, nous vous présentons donc une partie de ceux qui vous en feront baver une fois qu'ils auront 14-15 ans!
Watch out les Inters, les Vets et les Pros d'aujourd'hui, voici la relève.
C'est à vous de recevoir la fessée.
Entrevue réalisée par Jes
10//21/14

Je ne crois pas qu'il y ait de mots assez justes pour décrire la grande émotion que l'on peut ressentir en arrivant au Stade Sam Boyd de Las Vegas. Situé dans une vallée, au milieu du désert de Mojave (le plus sec des quatre déserts nord-américains), au coeur d'une cuvette aride et encerclé par une ceinture de montagnes grandioses, l'endroit est magique. Je sens que mon expérience sera majeure et que le spectacle Nitro Circus à Hamilton vient de prendre la seconde place dans mon top 3 épique. Que des sensations, je n'en reviens pas: le Monster Cup en live! La chair de poule me pogne.
L'expérience Monster Energy Cup/Las Vegas.
'La ville sans horloge'.
Texte et photos
par ISA MORE
10/22/2014

