The Rippa!!
- Texte Isa More Photos Jesse L.
- 6 oct. 2015
- 2 min de lecture

Quand j'ai rencontré le privateer Jimmy D à Deschambault, le plus surprenant était de constater qu'il est aussi grand que moi, avec une petite shape de cycliste italien, et avec encore toute sa baby face. Sans hésiter, il a accepté de répondre à mes questions, avec grande volubilité, tout sourire et des yeux clairs pleins de vie. Il parlait sans même reprendre son souffle. C'est l'endurance et la vitesse Decotis, car même après un heat à courir après ses adversaires, il avait encore de la jasette... On parle d'abord de ses

problèmes de bike, qui l'empêchaient d'être à son meilleur à Sand Dell Lee, et que certains ajustements avaient été nécessaires pour reprendre le contrôle de son Yamaha à Deshambault. Comme il fait équipe avec le bilingue Dylan Wright#20, je le fais ensuite parler en français. Un rider américain qui dit: Oh, yeah, I know how to say MERCI. Politiquement bien correct. On a pouffé de rire ensemble. Pour finir, il rajoute avoir beaucoup apprécié les pistes canadiennes du circuit national et que les gens ici sont vraiment sympas. Et que ses commanditaires l'ont vraiment bien gâtés pendant son séjour. Nous n'avons pas eu le privilège de voir Jimmy sur le podium final des Nationals 2015, mais il s'est battu avec tout son coeur à chaque course, demeurant très impressionnant à chacune de ses Motos, même après des chutes dont il remontait comme une fusée. Results don't make the man. The man makes the man, on peut lire cette phrase d'un fan sur son compte Instagram, ça

le représente bien. Il y a une énergie chez Jimmy qui dépasse l'entendement. Il a le bonheur facile et demeure très positif, même si ses résultats overall n'ont pas toujours représentés sa rapidité. Je lui ai d'ailleurs demandé si c'était important pour lui d'avoir cette générosité et cette attitude, quelle que soit l'issue de la course, et il me répond que oui, qu'avoir une tête enflée ne sert à rien, car quand on sort d'une course, on rentre à la maison rejoindre les nôtres et qu'une carrière de pilote de motocross c'est temporaire, donc autant rester authentique. On te voit au Canada en 2016 Jimmy?