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EnduroX riders can jump!

  • Textes Isa More Photos Marianne Brodeur
  • 6 oct. 2015
  • 4 min de lecture

Entrevue d'Isa More À chaque fois que je vois des compatriotes d'endurocross dans des courses de MX, tels qu'Alexandre Gougeon et Loïc Léonard, je suis fière de constater leur polyvalence et leur ouverture d'esprit. Et, si en plus, ils roulent assez vite pour qu'on les retrouve sur un même podium (le Youth 14-24), c'est toute une célébration! Ils ont accepté de répondre à quelques questions à leur retour de Deschambault:

GMX: Hey les gars, je vous retrouve à Deschambault pour L'ECAN vendredi et samedi, et pour les Nationals dimanche. Qu'est-ce-qui motive votre présence? Quelle avance cela vous donne sur vos concurrents de la FMSQ?

LL: Avec deux semaines sans courses à la FMSQ, nous avons décidé d'en profiter pour changer le mal de place. Les courses de motocross permettent de pratiquer différents éléments qui sont plus difficiles à pratiquer en endurocross. Par exemple, l'intensité et l'agressivité sont deux éléments prédominant en motocross. C'est bon pour nous d'aller prendre quelques trucs de MX et de les appliquer à l'endurocross, surtout pour le premier tour! AG: En fait, depuis 2 ans, j'ai voulu pratiquer davantage le MX afin d'acquérir de la polyvalence et que cela me soit bénéfique durant mes courses d'endurocross. En bref, ma participation aux Nationals de Sand Del Lee et de Deschambault étaient prévus depuis l'an passé et je suis satisfait de ce que cela m'a apporté! GMX: Que pensez-vous de l'agressivité de la conduite sur une track comme à Deschambault? Est-ce que l'analyse des sections dans le bois vous a manqué, (rires)?

LL: Chaque heat est environ la longueur du premier tour d'une course FMSQ. Généralement, il me reste plus de deux heures de course après ce temps, mais là, l'officiel sort le drapeau à damiers! Il n'y a vraiment pas de temps à perdre en MX... Après deux semaines à me concentrer sur le motocross avec les courses à Sand Del Lee et à Deschambault, je dois avouer que je commence à avoir hâte de retrouver mes suspensions molles d'enduro et d'aller faire un tour dans les roches et les racines! AG: Comme Loïc l'a déjà mentionné, la durée des courses en MX sont totalement différentes de celles en FMSQ. Au début, lors des courses de MX, j'avais le réflexe d'économiser mon énergie, comme je le ferais en endurocross, alors que je dois tout donner en trente minutes. Effectivement, j'ai hâte de retourner dans mon élément en espérant que cela m'apporte que du positif pour la fin de ma saison ! GMX: Les départs en MX sont différents qu'en endurocross, puisque les moteurs sont déjà allumés quand la gate tombe. Quelle formule de départ préférez-vous et pourquoi? LL: À date cette année, ma moyenne est totalement minable dans les deux types! Au moins en endurocross, il me reste deux heures et demi pour me reprendre... Alex doit certainement préférer les départs d'endurocross. Il a presque tous les holeshots cette année à la FMSQ, mais il était encore plus minable que moi en MX! AG: Je ne peux pas vous cacher que je préfère les départs de la FMSQ, considérant le fait que j'ai eu presque tous les holeshots. Pour ce qui est des départs de MX, je n'ai pas encore trouvé le secret pour avoir de bons départs!

GMX: Il y a un peu plus de couverture médiatique pour l'endurocross, CBS Sports aux USA propose des émissions maintenant sur ses ondes, par exemple. Est-ce que votre discipline se porte bien en général (pratique, inscriptions aux courses, spectateurs)? LL: Je crois que l'endurocross se porte plutôt bien! La participation est bonne à la FMSQ. Puis, si on regarde chez nos voisins du sud, les GNCC battent des records de participation à chaque année! Le côté abordable de l'endurocross est définitivement un gros plus. Ça coûte moins de 50$ pour la fin de semaine et tu roules jusqu'à ce que tu sois totalement brûlé. Je crois, personnellement, que tu en as beaucoup plus pour ton argent qu'au motocross.... Alex et moi avons presque fait une crise de cœur quand le gars nous a demandé 60$ chaque juste pour entrer sur le site! C'était déjà plus cher que la FMSQ et on n'était même pas encore inscrits! AG: Je ne serais mieux dire que Loïc en ce qui concerne les inscriptions peu coûteuses de la FMSQ. Pour ce qui est de la visibilité, je crois que cela se porte bien ! De plus, les pistes sont plus larges et plus rapides qu'avant, ce qui rend le tout intéressant pour les gars de MX qui veulent venir rouler avec nous. GMX: Qu'est-ce qui a fait dans votre histoire personnelle d'athlète que vous choisissiez l'endurocross plutôt que le MX?

LL: C'est une histoire de famille! Mes parents étaient des adeptes d'endurocross avant que mon frère et moi s'y mettions. Ma passion a donc commencé à cinq ans et nous allons aux courses en famille depuis! AG: Pour ma part, c'est Michel Falardeau, adepte d'endurocross et multiples fois champion d'enduro et d'endurocross, qui m'a initié lorsque j'étais jeune. Comme tout athlète qui se fait initier à une discipline qu'il aime, tu ne fais que progresser! GMX: Je course contre vos mamans dans la catégorie de femmes Vet, un conseil pour que j'arrive au top 5 et pour les accoter (rires)? LL: Serre les jambes, lève les yeux, freine plus d'en avant, barre pas la roue arrière, lève les coudes, lève tes fesses, évite les lignes défoncées, utilise le bas régime dans les roches, sort la jambe intérieure, appuie sur le peg extérieur, mais surtout: Ouvre le gaz! AG: Je crois que la meilleure chose à faire est déjà faite! C'est d'envoyer ton bike chez Lucien Caggiano (Evo Motosport) pour un petit ajustement de carburateur qui t'évite de brûler des bougies. Ce qui te permet de finir tes courses sans pousser ton YZ (rires)! Sinon regarde loin et ne lâche pas le gaz ! MERCI LES BOYS!


 
 
 
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