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La vraie vie Kim Normandin

  • texte Isa More photo Jesse L et Famille Normandin
  • 23 sept. 2015
  • 4 min de lecture

GMX: Quand j'ai commencé à fréquenter les courses de l'AMXQ il y a trois ans, j'étais impressionnée par ta vitesse sur la track et tu formais un beau duo de tête avec Ève Brodeur. Puis, tu t'es blessée, on t'a vu vendre tes bikes et tu as arrêté de courser pour un bout, tu me racontes ce passage à vide forcé?

KM: L'an passée en début de saison, lors de ma 3ème pratique de l'année à Sanair, j'ai overjumpé un saut, ce qui a sanctionné mes ligaments dans ma cheville, sans toucher à celui du talon d'achille, donc aucune opération, mais beaucoup de temps et de physio pour pouvoir remarcher. Après presque 3 mois sans rien faire, je peux vous dire que je n'avais plus la grand forme, ni de muscles. Dès que j'ai eu le OK de pouvoir refaire de la moto, j'ai recommencé l'entraînement, mais ce n'était pas un cadeau. Je trouvais ça très dur. Je me suis racheté un Honda fin juin pour pouvoir courser à Xtown dans la série A.M.X.Q. et par la suite on a fait le National et la série jusqu'à la fin. Une dure année, mais faut pas lâcher quand on a un but et c'est ce qui m'a permis d'obtenir mon 6 au national.

GMX: Ensuite, je t'ai vu ici et là, heureuse et finalement dernièrement sur le podium à Gopher Dunes, en deuxième position et à Sand Dell Lee en quatrième! J'étais trop contente de revoir ta petite bette sur un podium. Revenir en force dans un National de femmes, ça fait du bien à l'estime, à la confiance en soi? T'as rien perdu dis donc!

KN: Si tu savais le sourire que j'avais au National quand j'ai vu que je pouvais rouler en avant, c'était comme si je venais de gagner à la loterie! j'imagine. C'était une première pour moi en finissant 2 au National et un boost de confiance pour me dire que je suis entièrement capable d'être la. Je travaille fort pour être la. Du à l'an passé, j'ai redoublé mes efforts pour revenir en avant. Apres le travail, je fais soit du vélo ou je vais pratiquer. On ne lâche pas parce que j'ai mon but en tête.

GMX: Tu as vendu tes bikes pour rouler avec quoi maintenant? Qu'est-ce qui a motivé ce changement?

KN: J'ai vendu mes KTM pour éviter de perdre trop de sous et quand j'ai été apte à rouler mon pere avait racheter un Honda pour lui. Mais j'ai tout de suite rembarqué sur un honda pour me rendre compte que c'est la moto qu'il fallait, Si vous saviez, cette moto ce manie si facilement et la conduite est géniale. Je me sens tres a l'aise sur un beau Honda.

GMX: Tu as une bonne philosophie de vie, maintenant tu dis: 'Je suis dans la vraie vie, faut que je travaille demain matin!' (pour expliquer ton absence à Deschambault qui n'était pas un National féminin). Faire des sacrifices et des choix comme prioriser uniquement les courses Nationals Femmes, c'est difficile ou c'est un passage obligé de ta vie d'adulte autonome?

KN: Faut se rendre compte dans la vie que ce n'est qu'une passion et que ce n'est pas cette passion qui va me faire vivre et qui va payer mes fins de mois. J'ai la chance d'avoir un travail de semaine pour avoir mes week-ends pour les courses, mais comme Deschambault commençait vendredi et qu'il n'y avait pas de points quelconques, j'ai pris la décision de travailler. Ce n'est pas des décisions de passage. Je vais toujours courser, mais plus tous les week-ends comme avant. La vraie vie est là et c'est correct, un moment donné faut se mettre des sous de côté pour partir du nid familial, mais ne t'inquiètes pas, les courses vont rester dans ma vie aussi.

GMX: Tu seras à Ulverton pour la dernière manche des Nationaux féminins Canadiens et ce, en sol québécois pour l'unique fois. On te retrouve sur le podium?

KN: C'est sûr qu'on vise le podium. Ulverton est une superbe track, elle devient rough, mais toujours le fun à rouler. Je suis maintenant en 2ème place au championnat, mais avec peu d'écart avec la 3ème place. J'aimerai finir deuxième, mais on va voir une course à la fois et je vais donner tout ce que j'ai pour être fière de moi.

GMX: Tu as une magnifique relation avec ton père. Peux-tu nous raconter son influence sur ton parcours de rideuse et comment tu as commencé à rider?

KN: Oui, je suis très proche de mon père depuis que je suis toute petite. C'est plus qu'un papa pour moi, vous savez c'est mon mécanicien, mon support moral, mon teammate et un père incroyable. On pratique deux fois par semaine en moto et il m'appelle toujours qu'il mouille ou qu'il ne mouille pas, les lundi et mercredi après le travail : Kim prépare les motos ont s'en va pratiquer. Il est toujours présent. Si on n'est pas en moto, on fait du vélo et il est là en vélo. Je suis presque toujours avec lui. Il est toujours positif et prêt à embarquer dans à peu près n'importe quel de nos projets et il est toujours présent, peu importe la situation. Je suis très reconnaissante de tout ce temps qu'il met pour moi. Merci et je t'aime papa!

Je te souhaite un podium et plein de bonheur avec les tiens, merci pour tout Kim!


 
 
 
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